Sur une île déserte

Pelham Grenville Wodehouse

Wodehouse2Aaaah, Wodehouse, mes p’tites souris, Wodehouse, c’est… C’est…

C’est comme si toute l’absurdité, toute l’ironie, tout le comique du monde se retrouvaient dans des romans. C’est comme si toute la gentry et l’aristocratie britannique étaient devenus fous, doucement illuminés ou carrément frappés ! « D’aucuns, en France, tiennent Wodehouse pour un écrivain mineur au motif qu’il n’ennuie personne avec des confidences sur les abysses de son moi intime. C’est un préjugé entretenu sans doute par les laboratoires pharmaceutiques pour soutenir le marché des antidépresseurs. » (C. de Beketch)

Wodehouse, c’est un monde dans lequel les jeunes gens, lorsqu’ils ne sont pas dans leur Club (le fameux Club des Drones), se retrouvent dans des situations incroyablement loufoques, en général dues à leur affligeante stupidité, ou à leurs innombrables tantes, ou aux trop charmantes jeunes filles qui les entourent, et à qui ils ont fait une demande en mariage, au clair de lune, la veille au soir.

Wodehouse, c’est un monde dans lequel on parle en argot avec un accent Oxbridge, dans lequel les valets sont toujours là pour tirer leurs maîtres d’un mauvais pas, dans lequel l’Impératrice est un cochon fort célèbre, et dans lequel les oncles et neveux mènent la vie dure à leur famille.

Mais Wodehouse, pour moi, c’est surtout Jeeves. Jeeves, le fidèle valet du charmant mais benêt Bertram Wooster (« Bertie »). Jeeves capable de sauver Bertie de toutes les situations fâcheuses dans lesquelles ce dernier à tendance à se fourrer. Jeeves, calme, stoïque et flegmatique comme seul un valet britannique peut l’être, et Bertie, si naïf, si crédule, si simplet même par moment, mais tellement charmant et inoffensif !

Wodehouse, ce sont des romans que l’on emporte avec soi en vacances, pour passer de bons moments et se détendre ; ce sont des romans que l’on prend pour les trajets dans le métro, si l’on n’a pas peur des regards intrigués des gens face à un fou rire ; ce sont ces romans qui ne sont jamais très loin, toujours à portée de main, et que l’on ouvre à chaque fois avec l’assurance de passer un excellent moment, en compagnie de vieux amis fidèles.

Et en bonus, la musique du générique de l’excellente série Jeeves and Wooster avec Hugh Laurie [soupir béat] et Stephen Fry !

Bonne journée, p’tites souris chéries !

Anne Souris

7 commentaires sur “Pelham Grenville Wodehouse

    1. Traduit, précipite-toi chez ton libraire !!! 😉 Omnibus a sorti récemment plusieurs tomes consacrés à Wodehouse, c’est le meilleur moyen de le découvrir ! Quant à la série, elle n’a malheureusement jamais été traduite (je l’ai achetée pour ma part à Londres), mais peut-être que le succès de H. Laurie va motiver les distributeurs français !

  1. j’adore Wodehouse ! ce fut un de mes premiers contact avec la littérature anglaise, quand j’étais ado…
    Omnibus propose des recueils assez complet, et ma préférence va à Tous cambrioleurs ! où Psmith trouve l’amour et se confronte au monde étrange des poètes…
    J’en profite pour remercier Anne Souris du prêt de ces DVD de Wodehouse : la découverte est savoureuse, et le rire est de mise ! Je ne connaissais pas Hugh Laurie sous cet aspect…
    Je les recommande ! Noëlle

    1. Merci Noëlle ! J’aime aussi beaucoup les recueils Omnibus, au moins si on aime l’auteur, on peut directement dévorer plusieurs romans !! Et je suis enchantée de savoir que vous avez aimé Hugh Laurie en Bertie ! Un enchantement, n’est-ce pas ?

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