Petit retour sur la nouvelle collection Regency parue aux éditions J’ai Lu puisque j’ai profité d’un très bel après-midi ensoleillé pour lire le roman de Evie Dunmore, « Panique chez les Montgomery ».
Le livre tient ses promesses en termes de personnages : le duc est bien évidemment très ténébreux (bien que blond), très froid, très beau, très intelligent et – pour attendrir nos coeurs – profondément blessé par son premier mariage. L’héroïne quant à elle est bien sûr elle aussi très belle, extrêmement intelligente et anticonformiste, pauvre mais déterminée à refuser de tomber amoureuse de celui qui l’attire, malgré la fortune qu’il dépose à ses pieds.
En somme, les personnages [légèrement] caricaturaux que l’on s’attend à trouver dans ce genre de livre. Mais soyons honnêtes, c’est ce qui est agréable dans ce genre de lecture et si l’on veut une analyse plus poussée de la nature humaine, on se tourne vers Austen, Brontë, Hugo ou Balzac.
Par ailleurs, le contexte historique (début du mouvement des suffragettes) et les personnages secondaires sont bien décrits et intéressants.
« Mais ? » me demanderez-vous à juste titre. Eh oui, il y a malheureusement un « mais »…
Loin de la prouesse d’une Julianne Donaldson dans Edenbrooke et Blackmore, qui réussit à faire de ses lecteurs, par des descriptions intelligentes, romantiques et subtiles (aaah, la lettre de Philip Wyndham à la jeune Mariane), les témoins de belles et fortes histoires d’amour, Evie Dunmore tombe dans les clichés faciles et des descriptions qui se voudraient torrides mais ne sont que plates et terriblement revues. Il m’a suffit d’une d’ailleurs pour comprendre et sauter toutes les autres… ce qui en soi est fort dommage car les héros sont vraiment attachants et l’histoire sympa !
Mais si le style Bridgerton vous plaît et que des lignes crues ne vous font pas fuir, alors plongez-vous dans cette histoire. De mon côté, ce roman-là sera revendu aussi vite qu’il a été acheté et je m’en vais sur le champ me faire mon avis sur ceux de Mary Balogh.
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