Je ne vous cacherai pas que je n’ai acheté ce livre que pour sa couverture. Vous en avez déjà un aperçu sur la photo mais il faut imaginer que chaque élément graphique est brillant, avec dorure. Absolument CANON.
Coup de foudre littéraire superficiel, donc, mais qui s’est rapidement transformé en histoire d’amour bien plus profonde : ce roman est une petite merveille, un vrai bonbon fantastique.
On y suit, à l’aube du XXe siècle, la jeune January Rubby, quasi orpheline de son état puisque sa mère est – supposément- décédée et que son père sillonne le monde à la recherche d’objets précieux pour le compte de William Locke, un richissime collectionneur.
Ça, c’est ce que le monde extérieur pouvait constater. Mais un jour, January découvre une Porte.
Une porte « branlante, si seule au milieu [d’un] champ » ; une porte qui va à tout jamais changer la vie de January, même si les effets de cette découverte se feront attendre plusieurs années ; une porte qui permettra à January de découvrir la vérité, cruelle, implacable, sordide. Et la liberté.
« Les dix mille portes de January » va vous entraîner dans un univers fantasque et merveilleux, peuplé de personnages croqués à la perfection, une intrigue riche de rebondissements haletants et d’une inventivité époustouflante.
Je pense pouvoir affirmer qu’aucun roman fantastique ne m’avait autant plu depuis Narnia : Alix Harrow écrit divinement bien et nous envoûte par sa capacité à tisser autour de January (et de ses lecteurs) une nasse de secrets inavoués et de manipulation psychologique de premier ordre.
On tourne les pages, fascinés par le courage de la jeune héroïne et sa détermination à découvrir, quoiqu’il lui en coûte, la vérité et on referme le livre en regrettant qu’il n’y ait pas eu cent mille portes de plus dans le monde de January.
Bonne lecture !
Anne-Sophie
Ma bibliothèque idéale 