Il y a des auteurs dont on attend systématiquement les nouveautés avec impatience avec la certitude que l’auteur saura toujours nous transporter et que chaque nouveau livre sera un bijou à part.
C’est le cas, pour moi, de Gwenaële Robert !
Inconditionnelle de sa prose, je suis toujours admirative de la façon dont, partant d’un épisode de la grande Histoire, elle déroule pour nous une intrigue passionnante !
La virtuose des mots qu’elle est nous offre cette semaine un nouveau roman, « Sous les feux d’artifice » qui promène le lecteur sur les deux rives de l’Atlantique.
On y découvre, fascinés par la tragédie qui s’annonce déjà, l’arrivée de Charlotte et Maximilien de Habsbourg au Mexique, un couple propulsé sur un trône impérial fantoche qui ne durera que le temps pour eux de perdre la raison.
Mais on suit également dans les rues et les casinos de Cherbourg un journaliste parisien, Théodore Coupet, bien déterminé à provoquer le destin pour sortir de la rubrique des potins mondains. Lorsque la guerre de Sécession s’invite dans la rade, avant de prétendre au jackpot, c’est d’abord à une partie de poker menteur qu’il devra en fait jouer.
Il est question, comme souvent chez Gwenaële Robert, de force de caractère et de faiblesse d’âme, d’intégrité et de rouerie, d’amour et de désespoir.
D’une plume toujours juste, jamais excessive et ô combien élégante, Gwenaële nous entraîne avec elle : ses romans sont un judas qui nous permettent d’observer ses héros se dépêtrer dans les tumultes de leur vie, invitant le lecteur à ouvrir en grand la porte de l’Histoire !
Le seul souci avec les auteurs dont on attend impatiemment chaque nouveauté, c’est qu’après les trois heures de lecture délicieuse qu’ils nous ont offertes, il reste beaucoup trop de milliers d’heures à devoir attendre leur livre suivant.
Chapeau bas, Gwenaële, pour cette nouvelle petite merveille !
Anne-Sophie
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