Au pays des enfants·Presque rien...

Les classiques chez Fleurus

Chers amis lecteurs,

Comment réussir à passionner un enfant et lui donner envie de lire un grand classique de la littérature française ? Comment le faire entrer dans les aventures de Valjean, Quasimodo, Poil-de-Carotte ou encore Tristan et Iseult ?

Questions rhétoriques bien sûr. Car voici une solution qui pourrait bien convenir à ceux d’entre eux que la côté « pavé » rebute.

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Presque rien...

Lalibrairie.com

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Amazon… Grand méchant loup pour les petits commerçants indépendants, formidable plateforme pour les utilisateurs souhaitant recevoir leur commande au plus vite ou sans avoir à faire des kilomètres.

Sujet est controversé s’il en est ! Je me prépare donc et enfile rapidement mon heaume, ma cote de maille et mes jambières et me prépare au combat.

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Prête. Lire la suite « Lalibrairie.com »

Au pays des enfants·Presque rien...

Petite chronique de la bibliothèque… Harry Potter !

Chers adultes qui faites lire des enfants (les vôtres ou ceux des autres) !

Cette petite chronique de la bibliothèque s’adresse à vous.

Régulièrement, chaque semaine ou presque, un élève arrive, tout mignon du haut de ses 6 ou 7 ans et pose la question fatale…

« Madame, vous avez les Harry Potter ? »

Et lorsque – après avoir pris mon courage à deux mains, consciente du drame que je vais provoquer – je réponds par la négative, son visage se décompose et il réplique (rayer la mention inutile) qu’il a déjà lu les trois premiers / vu la série complète / entendu l’histoire via un grand frère, grande sœur ou cousin au troisième degré.

Certes. Mais ce n’est quand même pas une raison pour commencer à les lire ou prendre le tome suivant trop tôt. Lire la suite « Petite chronique de la bibliothèque… Harry Potter ! »

La liste de mes ennuis·Presque rien...

La demoiselle et le troubadour – Roselyne Bertin

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Rageot Editeur, merci pour ce très beau livre, à la couverture magnifique et à la si jolie histoire d’amour pour nos petites jeunes filles !

Mais vraiment, les passages ci-dessus dans un roman recommandé « à partir de 11 ans » étaient-ils nécessaires ? La jolie plume de Roselyne Bertin ne s’en trouve pas enrichie…

Auteurs, éditeurs, critiques, vous avez, nous avons le devoir d’élever nos enfants et de leur proposer de belles histoires adaptées à leur âge sans vouloir les faire entrer trop jeunes dans notre société hypersexualisée.

C’était le coup de g*** du jour !

Bonnes lectures !

Anne-Sophie

Au fil de mes lectures·Presque rien...

Interview de Gwenaële Barussaud-Robert

GBRCélestine, Léonore, Lucille ou Blanche… Vos héroïnes sont toutes des jeunes filles ou jeunes femmes à forte personnalité, qui n’hésitent pas à prendre en main leur destin. Souhaitez-vous ainsi passer un message à vos lectrices ?

Gwenaële Barussaud-Robert : Vous avez raison, mes héroïnes présentent des caractéristiques communes : elles sont courageuses et déterminées. Souvent, l’histoire s’y prête : il leur faut trouver leur place dans une société en pleine mutation (le Premier Empire, le Second Empire, la naissance de la IIIème république). Des circonstances particulières (le décès d’un parent, des difficultés économiques, leur responsabilité d’aînée) les incitent aussi à prendre en main leur destin quand elles sont encore très jeunes. C’est le reflet d’une époque mais aussi une volonté personnelle d’offrir à mes lectrices des personnages qui ne sont peut-être pas des modèles mais tout au moins des exemples. Je sais, par expérience, combien on est marqué par les lectures de son enfance et comme certains romans sont constitutifs de notre personnalité. J’ai à cœur que mes héroïnes transmettent une certaine idée du courage, de la persévérance, de la volonté. Et aussi une vision positive de l’existence, pleine d’espérance et de promesses. Lire la suite « Interview de Gwenaële Barussaud-Robert »

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Nuit noire

Une très courte nouvelle qui me trottait dans la tête depuis quelques jours…

Bonne lecture !

Anne Souris

*****

Nuit noire

Elle roulait dans la nuit noire, ses phares éclairant les bandes blanches qui défilaient à vive allure sur les côtés. Les kilomètres se succédaient sans qu’elle en ait conscience et elle ne prêtait qu’une attention minimale aux lumières blafardes des voitures qu’elle croisait, aux panneaux qui apparaissaient, furtivement, avant de disparaître à nouveau dans l’ombre. Lire la suite « Nuit noire »

Presque rien...

Au revoir et merci.

Comme je les redoutais, ces quelques mots entendus à la radio ce matin.

Comme je le redoutais, cet instant qui nous priverait à jamais de votre intelligence si vive et discrète, de votre sourire charmeur, de vos yeux si limpides et profonds.

Comme je le redoutais, cet avenir sans vos livres brillants et mordants, sans votre plume si vive, si légère, sans votre style ciselé à la perfection.

Et pourtant, vous nous l’aviez bien dit : « Une espèce de joie m’envahit. je n’ai plus peur de la mort puisqu’il n’est pas interdit d’en attendre une surprise. Je remercie je ne sais qui de m’avoir jeté dans une histoire dont je ne comprends pas grand-chose mais que je lis comme un roman difficile à quitter et que j’aurai beaucoup aimé.
J’ignore s’il y a un Dieu ailleurs, autre chose après la mort, un sens à cette vie et à l’éternité, mais je fais comme si ces promesses étaient déjà tenues et ces espérances, réalisées. Et je souhaite avec confiance qu’une puissance inconnue veille, de très loin, mais beaucoup mieux que nous, sur ce monde et sur moi.« 

« Jean d’Ormesson est décédé cette nuit. »

Êtes-vous parti en nous ayant tout dit ?

« J’ai aimé tout ce qui passe. Mais ce que j’ai aimé surtout, c’est Vous qui ne passez pas. J’ai toujours su que j’étais moins que rien sous le regard de Votre éternité et que le jour viendrait où je paraîtrais devant Vous pour être enfin jugé. Et j’ai toujours espéré que Votre éternité de mystère et d’angoisse était aussi une éternité de pardon et d’amour. Je n’ai presque rien fait de ce temps que Vous m’avez prêté avant de me le reprendre. Mais avec maladresse et ignorance, je n’ai jamais cessé, du fond de mon abîme, de chercher le chemin, la vérité et la vie. »

Au revoir monsieur, et merci.

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Presque rien...

Souvenirs d’été

L'Abbaye

Souvenez-vous des rires, des chants
Et des poursuites dans le jardin
Souvenez-vous des cris d’enfants
Qui résonnaient dès le matin.

Rappelez-vous ces jours d’été
Toujours trop courts, si vite passés
Ces brefs moments d’éternité
Que nous passions à discuter.

Souvenez-vous de ces journées,
Entre baignades et bricolages
Souvenez-vous des jeux de dés,
Cartes et pions, triche à tout âge !

Rappelez-vous ces jours d’été,
Pourtant si longs, et ces soirées
Ces brefs moments d’éternité
Autour d’un verre ou d’un café.

Souvenez-vous nos grands discours
Et nos disputes enflammées
Souvenez-vous, c’était toujours
De belles promesses d’amitié.

Vous rappelez-vous ces jours d’été,
Et ces vacances à l’Abbaye ?
Ces brefs moments d’éternité,
C’est notre enfance qui ressurgit.

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