« Amina n’avait pas entendu le facteur, mais elle décida d’aller voir. Au cas où. Si on l’apercevait, on saurait qu’il y avait désormais quelqu’un dans la journée quand George était au bureau. On la verrait courir en pantoufles sans manteau jusqu’à la boîte aux lettres et on en conclurait que c’était chez elle. Elle s’était installée là. La boîte aux lettres était neuve. Amina l’avait achetée sur Internet avec la carte de crédit de George et elle n’avait pas choisi la moins chère. George avait dit qu’il leur fallait quelque chose de solide et Amina avait mis son cerveau bangladais en veilleuse et commandé le modèle rustique très robuste en noir laqué à quatre-vingt dix dollars.«
Bonjour bonjour ! Voilà une lecture qui m’a pris beaucoup de temps alors que je n’en avais pas tant que ça, et j’ai bien cru même la lâcher à un moment… Et cela aurait été une bêtise ! Lire la suite « Les jeunes mariés – Nell Freudenberger »