Au fil de mes lectures

Le lion sans crinière – Edouard Bureau

Bureau« Les objectifs étaient clairs, renverser Ambutu, avec l’appui d’une population éprise de liberté, installer un monde nouveau et le faire prospérer. » Tels sont les mots limpides du chef Nanga, alors qu’il résume à Perier la folle épopée dans laquelle ils se sont lancés.

Folle épopée. Deux termes qui résument parfaitement l’histoire du « Lion sans crinière » : alors qu’il gère la plantation africaine dont il a hérité de ses parents, le jeune André Saint-Souris décide brusquement, un jour, de prendre les armes et de fomenter une rébellion pour destituer le dictateur Ambutu qui gouverne le pays depuis son indépendance.

Rejoint par les membres des quatre différentes tribus qui travaillent à la plantation, Saint-Souris va voler de victoires en victoires, porté par l’enthousiasme de la population et la foi qu’ils ont en ce jeune chef – européen pourtant – drapé dans la peau d’un lion qu’il a tué, enfant, à mains nues. Lire la suite « Le lion sans crinière – Edouard Bureau »

De la page à l'écran

Ce que le jour doit à la nuit

Ce que le jour doit à la nuitDans la foulée de l’Attentat de Yasmina Khadra, j’ai enfin sauté le pas et loué le film « Ce que le jour doit à la nuit ». Pourquoi sauté le pas ? Tout simplement parce que la période et le contexte traités me semblaient brûlants et je redoutais une approche simpliste de la colonisation et décolonisation de l’Algérie.

Mais après la lecture de l’Attentat, grâce à laquelle j’ai découvert un auteur pondéré, à l’intelligence vive, porté par une honnêteté qui lui fait reconnaître les qualités, les défauts et surtout les motivations les plus profondes de chacun des opposants qui se confrontent, là en Israël, ici en Algérie, je me suis laissée convaincre de regarder le film, espérant y retrouver cette impartialité que j’avais tant appréciée dans l’Attentat. Lire la suite « Ce que le jour doit à la nuit »