Au fil de mes lectures

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme – Stefan Zweig

NRion`ÏVHÚU(pOM8« Dans la petite pension de la Riviera où je séjournais, dix ans avant la guerre, une vive discussion avait éclaté à notre table, qui menaçait de dégénérer soudain en virulente polémique, voire en propos haineux et en invectives. La plupart des gens ont l’imagination épaisse. Ce qui ne les touche pas directement, ce qui ne vient pas, comme un coin, se ficher dans leurs sens ne les enflamme guère ; mais qu’un incident même minime se produise sous leurs yeux, à portée immédiate de leurs perceptions, et tout de suite ils se déchaînent.« 

Il faut que je vous avoue quelque chose, mes p’tites souris scandalisées : avant hier, je n’avais jamais rien lu de Zweig de ma vie. Rien. Nichts. Nothing. Nada. Scandaleux, n’est-ce pas ? Et bien j’ai bien été punie, car les émotions que j’ai ressenties en lisant Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, je les avais rarement ressenties à la lecture d’un autre roman. Lire la suite « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme – Stefan Zweig »