« A l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de Solferino, un régiment de cuirassiers qui regagnait au pas l’Ecole militaire força Lahrier à s’arrêter. Il demeura les pieds au bord du trottoir, ravi au fond de ce contretemps imprévu qui allait retarder de quelques minutes encore l’instant désormais imminent de son arrivée au bureau, conciliant ainsi ses goûts de flâne avec le cri indigné de sa conscience. Simplement – car l’énorme horloge du ministère de la Guerre sonnait la demie de deux heures -, il pensa : – Diable ! encore un jour où je n’arriverai pas à midi.«
Découvert sur une étagère du gîte où nous avons passé les vacances, ce livre a fait mon bonheur entre Noël et le Nouvel An ! Un pur bijou de cynisme, d’ironie et de (pas si) gentille caricature de l’administration française… Lire la suite « Messieurs les ronds-de-cuir – Georges Courteline »