Au fil de mes lectures

La librairie de Téhéran – Marjan Kamali

Un roman dont la couverture m’avait tapé dans l’oeil et le résumé bien tentée.

J’avais adoré l’atmosphère de « Une pincée de terre et de mer » de Dina Nayeri et j’espérais retrouver cette ambiance, ces parfums, cette période de l’histoire de l’Iran.

Lire la suite « La librairie de Téhéran – Marjan Kamali »
Au fil de mes lectures

La quête de maître Fulano – Loïc Tertrais

La couverture de « La quête de maître Fulano » m’avait tapé dans l’oeil quand j’avais regardé le programme de Tequi et je n’ai pas été déçue de ma lecture !

L’auteur, Loïc Tertrais, réussit la prouesse de parfaitement doser légèreté et profondeur par le biais de deux personnages principaux très bien campés.

Lire la suite « La quête de maître Fulano – Loïc Tertrais »
Au fil de mes lectures

Les choses humaines – Karine Tuil

« La déflagration extrême, la combustion définitive, c’était le sexe, rien d’autre – fin de la mystification ; Claire Farel l’avait compris quand, à l’âge de neuf ans, elle avait assisté à la dislocation familiale provoquée par l’attraction irrépressible de sa mère pour un professeur de médecine rencontré à l’occasion d’un congrès. »

En ces temps de scandale Matzneff, après le mouvement #Metoo, alors que les rapports entre les hommes et les femmes me semblent se complexifier et se teinter a priori de suspicion et d’antagonisme, le roman de Karine Tuil a été une lecture de vacances forte mais éprouvante.  Lire la suite « Les choses humaines – Karine Tuil »

Au fil de mes lectures

Le Canard en Judée – Hugues Lefèvre

« Chaque matin, la tour de Siloé ouvrait ses portes à 8h. Collecteurs d’impôts, experts-comptables, auditeurs en tout genre, le gratin de la finance s’engouffrait dans le building flambant neuf inauguré à la dernière Pâque. Fierté de toute la ville, la tour faisait de Jérusalem la première place financière de la région. Plus d’une trentaine d’entreprises spécialisées dans la finance y avaient élu domicile, toutes plus puissantes les unes que les autres. Parmi elles, on retrouvait le siège de la Banque Nazareth et Palestine (BNP), la Haute Société Bancaire de Canaan (HSBC) ou bien encore les Mutuelles Malachie et Abraham (MMA). La Judée vivait alors une période de croissance économique stimulée notamment par les travaux extraordinaires entrepris par Hérode le Grand au temple de Jérusalem. Commencé quelques années auparavant, un chantier colossal devait permettre d’accueillir un nombre grandissant de pèlerin. Toute la ville bénéficiait de ce projet d’envergure. »

Cher Auteur,

Je serai directe, et pourrais me contenter de ces quatre mots : votre roman est brillant. Je dois vous avouer que le titre, déjà, m’avait mis l’eau à la bouche. La couverture me rappelait de bons souvenirs. Le sous-titre était digne du Da Vinci Code. Lire la suite « Le Canard en Judée – Hugues Lefèvre »

Au fil de mes lectures

La calanque de l’aviateur – Annabelle Combes

La calanque de l’aviateur, aux éditions Héloïse d’Ormesson, c’est l’histoire de Leena. Mais comme c’est celle de Leena, c’est aussi celle de Jeep, de Gaspard et de Vivien. D’Alessandro et d’Alexandrine. Tous ceux qui, autour de Leena jouent une partition étrange, symphonie d’un nouveau monde qui permettra à Leena de dépasser ses maux, de retrouver ses mots, d’écrire sa propre phrase sur une feuille vierge. Lire la suite « La calanque de l’aviateur – Annabelle Combes »

Au fil de mes lectures

Au jardin des fugitifs – Ceridwen Dovey

« Notre histoire étant ce qu’elle est, Vita, j’ai bien conscience que tu pourrais choisir de ne pas lire ces lignes. Je viens d’avoir soixante-dix ans en mai, même si tu n’en as sans doute que faire. Or cette année bisextile (soit, pour les Romains, MMXX) attendue de si longue date n’a pas été pour moi messagère de bonnes nouvelles. Pendant que le reste du monde avance bravement vers son avenir, je croupis dans la maladie et dans ma nostalgie personnelle, comme il est courant à ce stade de la vie – on me l’avait toujours dit. Ce qui me prend de court, c’est mon lâche besoin d’absolution. Plus que jamais, mes pensées vont vers Kitty et vers toi. Moi qui n’ai pas de religion, me voici contraint d’en emprunter les pratiques et c’est un suppliant qui s’adresse à toi. J’ai une proposition à te faire mais encore faut-il que je sache si tu es là, éventuellement prête à m’écouter jusqu’au bout. Bien à toi, Royce »

 

Que reste-t-il, au crépuscule de sa vie, lorsqu’on se retourne et que la vie est hantée de souvenirs et de fantômes ? Que reste-t-il lorsque la culpabilité d’être née au mauvais endroit, au mauvais moment, dans la mauvaise classe sociale vous ronge jusqu’au plus profond de votre être, quand « la conscience de classe ressort comme une poussée d’eczéma« , poussant à se « draper dans le manteau victimaire » ? Lire la suite « Au jardin des fugitifs – Ceridwen Dovey »

Au fil de mes lectures

Cette nuit – Joachim Schnerf

schnerf« Cette nuit », c’est la nuit de Pessah, la Pâque juive, la nuit qui commémore la sortie du peuple hébreu d’Égypte, le temps de sa libération, du pèlerinage vers la Terre Promise, vers Israël.

Cette nuit-là, c’est la nuit où Salomon et Sarah rassemblent autour d’eux leurs deux filles, leurs gendres et leurs petits-enfants pour se souvenir, perpétuer la tradition des pères de leurs pères, « chanter l’histoire millénaire du peuple juif ». Lire la suite « Cette nuit – Joachim Schnerf »

Au fil de mes lectures

Pleurer des rivières – Alain Jaspard

Jaspar« Il la couvrait de baisers, arrachait son fichu, dénouait sa natte, une cascade de boucles fauves dégringolait en ribambelles sur son dos, le vent s’en mêlait, chaleureux. »

« Pleurer des rivières » : cet extrait d’une chanson de Boris Bergman (interprétée par Viktor Lazlo) revient dans le roman d’Alain Jaspard comme un refrain mélancolique qui souligne toute la douleur des quatre protagonistes de cette tragédie. Lire la suite « Pleurer des rivières – Alain Jaspard »

Au fil de mes lectures

Le secret d’Emma M. – Anne Kurian

Kurian« Emma ne se trouvait à proprement parler ni belle, ni laide. Ou pour être plus juste, elle se jugeait, selon les angles et selon les moments, belle ou laide. Belle sous un certain profil d’une finesse de poupée de porcelaine : une peau blanche, un nez délicat et raffiné, de grands yeux abrités sous de longs cils noirs, des lèvres minces et rosées, un sourire gracieux montrant de petites dents blanches. Et laide sous un autre profil, car elle estimait ses pommettes trop pointues, son visage trop allongé, son menton trop carré. »

Premier roman d’Anne Kurian, « Le secret d’Emma M. » est un roman léger et profond à la fois, drôle et émouvant, qui mêle Hollywood et Chesterton, amitié, amour et blessure profonde. Lu cet été d’une seule traite, j’ai été plongée dans cette histoire si charmante que je n’interrompais ma lecture que pour aller chercher une autre glace dans le congélateur ! Lire la suite « Le secret d’Emma M. – Anne Kurian »