« Une étudiante oubliée du siècle passé, Simone de Beauvoir, avait commis en 1958 une dissertation intitulée Mémoires d’une jeune fille rangée. Le niveau en était piètre. Au risque de lui défriser le chignon, j’ose affirmer, moi, François de Rupignac, qu’il est plus urgent de lire mes Mémoires d’un vieux garçon pas si rangé que ça. « On ne naît pas vieux garçon, on le devient. » : il faudrait avoir une chauve-souris dans le beffroi pour affirmer une énormité pareille. Avant de dérouler mes confessions avec le sérieux d’un moine-copiste, j’aime imaginer ce dialogue entre ma mère et la sage-femme, dans cette maternité catholique où j’ai vu le jour un matin de mars 1985… »
Un vieux garçon vieillot, plein d’une morgue aristocratique particulièrement antipathique, dont les connaissances se limitent peu ou prou aux exploits de ses ancêtres et à la connaissance in extenso du Bottin Mondain, décide d’occuper ses nuits en rassemblant autour de lui des membres de la gent masculine ayant juré de terminer leurs jours vieux garçons. Lire la suite « Le Club des vieux garçons – Louis-Henri de La Rochefoucauld »