Je ne me souviens plus de la première fois où j’avais lu le Comte de Monte-Cristo. Je devais avoir une quinzaine d’années, c’était l’époque où je piochais des idées de lecture dans la bibliothèque parentale du couloir de nos chambres et où j’ai découvert à la fois Dumas et Zola, Balzac et Pennac, Inoué et Mishima.
Lire la suite « Le Comte de Monte-Cristo – Alexandre Dumas »Étiquette : 19e siècle
À l’école des lettres – PoPoésie & Maïté Robert
J’ai ri, mais j’ai ri !
Cela faisait plusieurs semaines que je voyais passer sur Instagram des planches de cette « École des lettres » et j’ai craqué aujourd’hui…
Lire la suite « À l’école des lettres – PoPoésie & Maïté Robert »A Sainte-Beuve – Alfred de Musset
Ami, tu l’as bien dit : en nous, tant que nous sommes,
Il existe souvent une certaine fleur
Qui s’en va dans la vie et s’effeuille du cœur.
« Il existe, en un mot, chez les trois quarts des hommes,
Un poète mort jeune à qui l’homme survit. »
Tu l’as bien dit, ami, mais tu l’as trop bien dit.

Enivrez-vous – Charles Baudelaire
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Lire la suite « Enivrez-vous – Charles Baudelaire »
Harmonie du Soir – Charles Baudelaire

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige ! Lire la suite « Harmonie du Soir – Charles Baudelaire »
Fantaisie – Gérard de Nerval
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très-vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit : Lire la suite « Fantaisie – Gérard de Nerval »
O mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour – Paul Verlaine

O mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour
Et la blessure est encore vibrante,
O mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour.
Voici mon sang que je n’ai pas versé,
Voici ma chair indigne de souffrance,
Voici mon sang que je n’ai pas versé.
Voici mon coeur qui n’a battu qu’en vain
Pour palpiter aux ronces du Calvaire,
Voici mon coeur qui n’a battu qu’en vain. Lire la suite « O mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour – Paul Verlaine »
