Bonjour chères petites souris de mon coeur !
Je publie aujourd’hui un article grâce à Géraldine, qui nous fait la gentillesse de partager un coup de coeur avec nous. Je lui laisse la parole, pour vous présenter « L’île des Oubliés » de Victoria Hislop.
Une jeune anglaise d’origine grecque et dont la mère ne lui a jamais rien raconté de son passé veut en découvrir plus en se rendant en Crète où sa mère a passé son enfance.
Elle découvre que ses aïeux, originaires d’un village de pêcheurs nommé Plaka ont des liens inattendus avec l’île de Spinalonga, située à quelques encablures de la côte. Cette île est celle que le gouvernement grec a choisi pour y exiler les lépreux du pays… et cette histoire se passe au XXe siècle.
Le roman retrace l’histoire d’une famille sur trois générations, famille touchée par la lèpre et donc par la séparation et l’exclusion qu’implique la maladie. Une partie du roman raconte la vie des lépreux à Spinalonga. C’est ce que j’ai préféré dans le livre : comment une communauté s’organise dans l’adversité, lutte pour sa survie, s’accommode de la vie en exil. Cela évoque la dignité de la vie humaine, les espoirs nourris par chacun.
Il y est aussi question de secrets (héhé !), d’histoires d’amûûûr agrémentées de leurs rebondissements. Tous les ingrédients d’une saga familiale ! L’ambiance insulaire de la Crète ensoleillée ou battue par les vents, émaillée de ses traditions, ne fait qu’ajouter du plaisir à cette lecture.
Géraldine
Traduction : Alice Delarbre
Merci Géraldine de mettre en lumière ce joli roman que j’ai également apprécié et fait lire à ma Maman. Je vous rejoins, la partie consacrée à la vie à Spinalonga semble d’autant plus intéressante et poignante quand on sait que c’est basé sur une réalité.
Pour la petite histoire, il se trouve que la traductrice est une de mes grandes amies, et la marraine de mon fils !
Bonne journée à toutes les lectrices et à la Souris en chef 😉
Oh, j’ai oublié de mettre la traductrice !! Quel est son nom, Bénédicte ? Je répare cet oubli tout de suite !
Elle s’appelle Alice Delarbre, et je trouve son travail vraiment excellent, notamment sur ce roman !
Anne Souris et Géraldine, je l’ai lu ce livre. Je l’ai lu presque d’une traite. Moi aussi, j’ai été vraiment étonnée qu’une vie presque normale puisse exister sur cette île et que les lépreux , que l’on présente toujours comme des êtres à éviter, ( enfin plus maintenant mais est-ce vraiment sûr ? ) aient réussi à former une vraie ville ma foi très organisée . Cela m’a donné de nombreuses explications sur la lèpre et sur les idées reçues qui ne sont pas toujours vraies.
Les personnages sont très attachants et surtout généreux. Ce n’est pas un livre triste sauf au début du récit. Être obligé de quitter sa vie, sa famille pour être exilé car on a cette maladie est difficile à imaginer. Les parents essayant de cacher les premières taches de leurs enfants m’ont émue.
Mais la chaleur humaine, la chaleur du soleil, la belle histoire d’amour et la fin que je tairai en font un très beau livre à lire et à relire. Bref, j’ai A DO RÉ.
Macha
Merci pour votre avis, chère Macha, qui donne vraiment envie de se plonger dans le roman ! Bonne journée !
Bonne journée à vous aussi Anne et faites le plein de lectures. Je vais bientôt me procurer: Pas facile d’ être une lady. Je vous embrasse,
Macha