En direct ! Je repose à l’instant ce livre absolument essentiel dans notre monde post 7 octobre.
Delphine Horvilleur nous y parle de mots et de maux, nous raconte l’histoire familiale et la grande Histoire, évoque Albert Cohen et Franz Kafka, Stefan Zweig et Wagner. Elle nous apprend l’hébreu et nous fait comprendre les rouages de l’antisémitisme, se souvient des leçons de grammaire de son grand-père et des silences de sa grand-mère.
Mais surtout, à travers dix chapitres qui sont autant de conversations imaginaires entremêlées de souvenirs, elle nous parle de paix et de dialogue, de foi, de désespoir et d’humanité. Elle pose sur notre présent le regard de la vieille âme qui vit en elle, elle analyse notre aujourd’hui au prisme des milliers d’années du peuple juif.
En ressort un essai percutant, émouvant, drôle par moments (de cet humour qui fait naître aux lèvres un sourire alors que nos tripes sont encore nouées). Une lecture qui fait beaucoup de bien.
Anne-Sophie
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