« Il s’assoit. Il lui semble qu’on l’observe alors que, pourtant, l’observateur, c’est lui. Tout le monde s’est éclipsé, en sorte qu’il se retrouve soudain seul avec elle – cet tête-à-tête le stupéfie. Le silence prend un tour étrange : ces lieux sont faits pour que des voix y résonnent. Aucun son ne s’élève ici. Et pour la première fois depuis bien longtemps, il se sent plus vivant qu’elle.«
… Et moi j’ai failli mourir ! Je suis absolument désolée, chers rongeurs de bibliothèque de toutes espèces, de vous retrouver – après si longtemps – en étant si négative ! Mais il me sera difficile de vous recommander ce livre, qui me tentait pourtant énormément lorsque j’avais lu la critique d’Anne à son sujet.
Cette chère Sylvia est donc dans le coma, à l’hôpital, et nous assistons, chapitres après chapitres, à la valse des visites de ses proches et des infirmières : tous, ils vont être confrontés à cette atmosphère étrange faite d’absence intellectuelle mais de présence physique, qui va les pousser à se livrer, à se confesser et à nous dresser, dans le même temps, le portrait de celle que nous ne connaissons que clouée à son lit d’hôpital.
Excellente intrigue, non ? Voilà qui aurait pu donner un livre passionnant, puissant, intense (j’ai l’impression de me transformer en George Clooney pour vous vanter du café…) mais non ! Des personnages prévisibles et convenus à l’extrême, des chapitres qui tirent en longueur malgré quelques jolis passages, un mélange de burlesque et de mièvrerie qui m’a fait tomber le livre des mains avant la fin, c’est pour vous dire !
J’ai beaucoup hésité à vous parler de ce roman, car je ne savais pas trop s’il fallait que je vous parle de mes déceptions littéraires, mais comme j’ai eu la malchance de tomber sur trois « mauvais » livres ces dernières semaines, il fallait quand même bien que je vous parle de quelque chose ! Je ne voudrais pas que vous partiez vers d’autres horizons…
Mais je vais profiter de ce joli 1er mai pour vous préparer un article sur un super roman que je suis en train de dévorer !
A demain donc,
Bonne journée !
Anne Souris
Si, si, si, il faut parler des déceptions, je trouve. Ce n’est pas le livre du siècle, loin de là, mais ce n’était pas complètement détestable pour moi…
Non, pas détestable, il y a vraiment de jolis passages (sur la forêt par ex), mais j’ai vraiment trouvé l’ensemble ennuyeux… Mais je parlerai dorénavant de mes déceptions ! 😉