Une rose seule – Kan Takahama

Aveu : je n’ai pas lu le roman de Muriel Barbery dont est tiré cette BD.

Habituellement, je préfère éviter mais quand j’ai reçu ce livre en service presse, j’ai immédiatement été séduite par la couverture et j’ai fait une entorse à mes principes.
[La terre ne s’étant pas encore ouverte sous mes pieds, je crois – a posteriori – que ce n’était pas si grave.]

« Une rose seule » raconte l’histoire d’une jeune femme de presque 40 ans, Rose, qui débarque pour la première fois de sa vie au Japon. Elle y a rendez-vous pour que lui soit dévoilé le testament de son père, Haru Ueno, un marchand d’art richissime qu’elle n’a jamais connu.

Enfermée dans sa colère et son mal-être, elle se voit obligée – Haru tirant les ficelles tel un deus ex machina post-mortem – de visiter des temples et des jardins, de découvrir la culture japonaise et de se familiariser avec ce qui faisait le quotidien de son père.
Cette semaine à Kyoto, organisée avec douceur et tact par Paul, le secrétaire d’Haru, va permettre à ces deux coeurs torturés de trouver, peut-être, une forme d’apaisement.

Économie de texte et jeux de regards ; plans rapprochés ou vastes paysages qui appellent à la méditation : l’atmosphère créée par Kan Takahama est empreinte de mélancolie, d’amertume, d’incompréhension et de recueillement.

Une très belle lecture qui donne envie de lire le roman de Barbery et de partir au Japon.
Je vais donc de ce pas passer à la librairie.

Bonne lecture !

Anne-Sophie