Pierre Le Guellec, célèbrissime auteur maloin, vient enfin de remporter le Nobel de littérature, couronnant ainsi une vie passée à raconter la mer, les marins et les embruns.
Tous, au sein des Éditions Brodin, se réjouissent de cet honneur et en premier lieu Marie Rivalain, son attachée de presse, fidèle amie et fille spirituelle.
C’est d’ailleurs elle qui accompagne Pierre jusqu’à l’aéroport pour qu’il aille en Suède recevoir son prix.
Mais à l’atterrissage de l’avion, le comité d’accueil attendra en vain : Pierre Le Guellec a disparu.
Commence alors une enquête entre St Malo et souvenirs, un chassé-croisé entre la vie de Pierre et celle de Marie dans lequel les fils se mêlent et se démêlent jusqu’à l’ultime coup de théâtre.
Qu’est devenu le dernier des écrivains ?
Mais surtout, cette disparition permettra-t-elle à Marie de faire enfin la paix avec son passé et son père ?
Ce roman est un pur DÉLICE à l’intrigue hyper prenante.
Le dénouement est bien sûr parfait et on ne s’y attend pas une minute, avec, en cours de lecture, un passage hallucinant sous forme de rebondissement, où on revient en arrière en se disant « mais non, pas possible ! Mais si pourtant… Mais non !!! » !
A ce fond excellent s’ajoute la forme délicieuse du style de Gwenaële, ses descriptions, ses remarques teintées d’ironie, ses incursions dans les pensées de Marie…
À lire à tout prix !
Anne-Sophie
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