« C’est une histoire qui aurait pu s’appeler : ils se sont aimés. Mais pas en même temps. »
Mais c’est aussi une histoire qui aurait pu s’appeler « le bonheur fait peur et il vaut mieux le fuir » ; elle aurait aussi pu s’appeler « l’amitié est le terreau de la résilience et l’amour le fossoyeur des secrets de famille ».
Lorsqu’ils se croisent pour la première fois, elle a 8 ans. Lui aussi. Ils se rencontrent dans une cage d’escalier et il ne suffira que de quelques instants pour faire basculer leur vie.
Ils ne le savent pas, mais leurs destins seront unis à tout jamais même s’il leur faudra une éternité pour que leurs planètes soient enfin alignées.
C’est l’histoire d’une amitié si profonde qu’elle se vit comme une évidence, d’un amour qui fait traverser la planète, d’une amitié qui se vit sous les étoiles et d’un amour qui n’ose dire son nom.
C’est l’histoire d’une petite fille cabossée par la vie et protégée par son grand-père ; c’est l’histoire d’un petit garçon protégé par la vie et cabossé par sa mère.
C’est l’histoire de deux adolescents qui vont grandir ensemble – en vivant à des centaines de kilomètres l’un de l’autre.
C’est l’histoire de leurs rencontres éphémères, de ces collisions dans l’espace-temps qui permettent, brièvement, des confidences.
C’est l’histoire de tous leurs non-dits, des silences qui font palpiter leurs coeurs et du fossé de blessures qu’il leur faudra combler pour réussir à se retrouver.
« L’amour est patient : il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. »
C’est l’histoire de Billie Pretty et Maxime.
Et elle m’a enchantée.
Merci, Sophie Astrabie.
Bonne lecture !
Anne-Sophie

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